7 idées reçues sur l’upcycling textile

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L’upcycling, ou surcyclage, est encore victime de nombreux clichés. Trop cher, trop artisanal, difficile à industrialiser ? Autant d’idées reçues qui freinent encore certaines entreprises. Pourtant, l’upcycling s’impose comme une solution clé pour une mode plus circulaire et en conformité avec la loi AGEC. Décryptons 7 croyances erronées.

Idée reçue n°1 : "L’upcycling, ce ne sont que des pièces uniques et ultra-originales"

L’upcycling évoque souvent des créations uniques et audacieuses : patchworks colorés, associations de tissus inattendues, designs artistiques extravagants. Ces pièces, portées par des petites marques de créateurs, ont participé à donner à l’upcycling une identité visuelle singulière.

Pourtant, cette représentation ne reflète qu’une partie de son potentiel. L’upcycling permet aussi de concevoir des pièces sobres, discrètes et intemporelles. LOSANJE a déjà développé de nombreuses références à partir de textiles revalorisés, prouvant qu’un produit upcyclé peut être à la fois simple et esthétique.

Plusieurs trousses upcyclées à partir de jeans et dickies.
Trousses upcyclées à partir de pantalons de seconde main

Idée reçue n°2 : "L’upcycling ne concerne que la mode"

L’upcycling est souvent associé à la mode, ce qui est logique, car ce secteur représente 60 à 70 % de la demande mondiale en textile. Mais limiter l’upcycling à la mode serait réducteur. Toutes les entreprises utilisant du textile peuvent adopter cette démarche :

  • Secteur public et collectivités : bâches publicitaires, uniformes scolaires ou professionnels.
  • Industries : vêtements de travail, chutes de production, textiles techniques.
  • Grande distribution : uniformes du personnel, accessoires publicitaires.
  • Événementiel : bâches, merchandising, costumes de spectacle.
  • Sport : textiles techniques, équipements sportifs, produits dérivés.

L’upcycling textile est une opportunité pour tous les secteurs d’activité.

Idée reçue n°3 : "L’upcycling, c’est du DIY artisanal"

L’upcycling a longtemps été perçu comme une activité artisanale, limitée à des productions unitaires. Historiquement, il s’agissait de prolonger la vie de textiles existants via des techniques manuelles.

Aujourd’hui, cette perception est dépassée. L’upcycling évolue vers une industrialisation du processus grâce à des outils technologiques avancés, comme la découpe automatique. Chez LOSANJE, cette approche permet de fabriquer des milliers d’exemplaires d’un produit, répondant aux besoins de grandes entreprises cherchant des solutions responsables.

Idée reçue n°4 : "Les produits upcyclés sont de moindre qualité que les produits neufs"

On pense souvent qu’un produit revalorisé est de qualité inférieure. Pourtant, l’upcycling ne signifie pas compromis sur la qualité. Les produits upcyclés peuvent tout à fait répondre aux standards de qualité industrielle. Chaque pièce est surjetée, renforcée et assemblée avec les mêmes exigences qu’un produit neuf.

Les processus incluent des tests rigoureux et un contrôle qualité strict, garantissant une durabilité équivalente aux vêtements traditionnels. Des marques reconnues font déjà confiance à l’upcycling pour proposer des produits aussi résistants que leurs collections classiques.

Détails et finitions des coutures d'une pochette d'ordinateur upcyclée
Détails et finitions des coutures d'une pochette d'ordinateur upcyclée

Idée reçue n°5 : "Un produit upcyclé coûte plus cher à produire qu’un produit neuf"

Autrefois, l’upcycling était artisanal, donc coûteux. Mais l’industrialisation change la donne.

  • Revalorisation des matières : utiliser des textiles existants divise les coûts par trois par rapport à l’achat de matières neuves.
  • Automatisation : mécaniser la production réduit considérablement les coûts.

L’upcycling devient ainsi une solution économiquement viable pour les grandes entreprises.

Idée reçue n°6 : "L’upcycling est une mode passagère"

L’upcycling est à la mode, mais ce n’est pas un simple effet de tendance. Il s’inscrit dans une transition durable vers une économie circulaire et répond à un besoin structurel : la production textile actuelle repose sur des ressources non renouvelables et polluantes.

Avec les réglementations en matière de développement durable, comme la loi AGEC, et la pression croissante des consommateurs, les entreprises doivent repenser leur production textile.

D’ici 2030, la revalorisation des matières sera une norme incontournable pour rester compétitif et réduire l’impact environnemental du secteur textile.

Idée reçue n°7 : "L’upcycling a pour seul but la commercialisation"

L’upcycling ne se limite pas à la vente de vêtements. De nombreuses entreprises l’utilisent différemment :

  1. Commercialisation : vendre des produits upcyclés intégrés à un modèle économique (ex : LOSANJE x Paris Basketball).
  2. Usage interne : transformer les anciens uniformes en nouvelles tenues professionnelles.
  3. Goodies : remplacer les objets promotionnels par des alternatives revalorisées (ex : LOSANJE x SNCF).
Pochettes d'ordinateur upcyclées à partir de tissus de sièges de train, réalisés par LOSANJE pour SNCF
Pochettes d'ordinateur upcyclées à partir de tissus de sièges de train

L’upcycling, un levier stratégique pour les marques

L’upcycling va bien au-delà des idées préconçues. Dans un contexte où l’industrie textile doit se réinventer,  l’upcycling textile devient une réponse concrète aux enjeux environnementaux et économiques.

Vous avez des matières dormantes ou des textiles en fin de vie ? Contactez LOSANJE pour explorer des solutions d’upcycling adaptées à votre activité.

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